On arrive à une cascade de 7 mètres, suivie d'une de 8 mètres. Le secteur des grandes marmites, avec quelques chaos (les Bozos de las Lañas) est particulièrement esthétique, avec un joli saut facile (et très photogénique) de 5 mètres.
Puis après des longues séances de nage et de marche dans de longs biefs, on arrive à la plus haute cascade du barranco: une cascade de 22 mètres (rappel de 12m précédé d'un ressaut de 3 mètres en RG, ou rappel de 22m en RD). On se remet en position horizontale pour nager dans de longs biefs où l'eau reste froide à cause de nombreuses résurgences glacées (Estrecho de Tedejo), avant d'arriver à une succession de chaos de toutes tailles où l'on doit trouver son chemin, et de passages sous blocs (dont un qui peut siphonner en cas de grosses eaux).
Le rio effectue alors un angle de 90° à gauche. On entre dans la Custodia, une vaste zone parsemée de blocs permettant de beaux sauts. Après cette zone de blocs, l'avancée se fait hors d'eau en longeant la rive droite inclinée. On enchaine une série de marmittes, de chaos et d'estrechos inondés, jusqu'à la Fuente Custodia au pied du Canal de l'Ordia.
On enchaîne des passages de marche et de nage, où l'eau reste toujours aussi froide. Après être passé entre deux canaux opposés, on arrive sur une nouvelle zone de blocs, dans le secteur de Los Gangas, où l'on trouve un beau saut de 10 mètre au dessus d'une belle cascade. Il s'ensuit un couloir aquatique dominé par une paroi surplombante et un immense bloc coincé: l'estrecho Balaguer.
De nombreux biefs, quelquefois assez longs et froid constituent la fin du parcours; c'est là que la condition physique et la concentration sont mises à l'épreuve. Les peupliers de San Cristobal marquent la fin de cette descente.
Deux solutions : soit on enchaine avec la descente du Barrasil, soit on remonte en R.G. une fois arrivé à Chasa, lorsque la rivière s'élargit et on remonte jusqu'à Seral pour redescendre par le baranco d'Andrebot... puis ensuite remonter à Rodellar. |